31.8.15

The Importance of Being Earnest, d'Oscar Wilde



 
Genre : comédie théâtrale
Première représentation : 1895
Édition : Penguin
Nombre de pages : 67 
(3 actes)
 
Quatrième de couverture : To avoid family duties, Algernon Moncrieff, a bachelor-about-town, has invented Bunbury, a sick relative who frequently calls him away. His friend Jack Worthing has invented a wicked brother called Ernest to diguise his own misdemeanours. When Algernon poses as Ernest, confusion takes a hold and it takes the discovery of an old black handbag before Jack and Algernon can discover the truth behind the deceit.

Mon avis : A lire en anglais si vous le pouvez. Ce n'est pas un texte difficile et il mérite d'être lu dans sa version originale. L'ayant lu ainsi, je ne vous propose pas de résumé français mais si ça vous intéresse, il est souvent traduit par L'Importance d'être constant (on en trouve même un résumé acte par acte sur Wikipédia). Ou mieux, regardez l'adaptation cinématographique de 2002 avec Colin Firth et Rupert Everett, réalisée par Oliver Parker ; elle est fraîche, servie par un casting juste excellent (à nos deux messieurs on peut ajouter Reese Witherspoon et Judy Dench).
Revenons à la pièce en elle-même : on a deux hommes qui mènent une double vie grâce à un frère et un ami imaginaire qu'ils incarnent pour se débarrasser de leurs devoirs, mais une fois qu'ils se sont fait l'un à l'autre cette confidence, ça part en vrac et en quiproquos incroyables parce qu'Algernon se met dans la peau du "frère" de son ami. Bref, c'est drôle, c'est cocasse, c'est fin, c'est Wilde. On retrouve une énième satyre de la haute société anglaise du XIXème ; comme je le disais, c'est Wilde. A lire absolument si vous avez déjà lu Le Portrait de Dorian Gray soit dit en passant ; du roman dramatique, passer à la comédie, toujours à la même époque, avec la même ironie et toujours sous la plume d'Oscar Wilde, c'est... disons que c'est une combinaison littéraire qui n'a pas de prix. A propos, il me semble que dans ce terrible navet qu'était le Dorian Gray réalisé par Oliver Parker (OMG ! Je suis outrée ! Je tombe des nues ! Comment a-t-il pu réaliser ces deux films ? Et comment a-t-il pu massacrer le second à ce point ? Ha, je souffre !)... bref je voulais dire que dans les deux films on retrouvait Colin Firth en dandy, mais en fait ce n'est plus surprenant quand on sait que c'est le même réalisateur.

 

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