7.11.14

Sumerki, de Dmitry Glukhovsky








 
Genre : fantastique
Nombre de pages : 381
Édition : L'Atalante










Quatrième de couverture : Quand Dmitry Alexeïevitch, traducteur désargenté, insiste auprès de son agence pour obtenir un nouveau contrat, il ne se doute pas que sa vie en sera bouleversée. Le traducteur en charge du premier chapitre ne donnant plus de nouvelles, c'est un étrange texte qui lui échoit : le récit d'une expédition dans les forêts inexplorées du Yucatan au XVIème siècle, armée par le prêtre franciscain Diego de Landa. Et les chapitres lui en sont remis au compte-gouttes par un mystérieux commanditaire.
Aussi, quand l'employé de l'agence est sauvagement assassiné et que les périls relatés dans le document s'immiscent dans son quotidien, Dmitry Alexeïevitch prend peur. Dans les ombres du passé, les dieux et les démons mayas se sont-ils acharnés à protéger un savoir interdit ? A moins, bien entendu, que le manuscrit espagnol ne lui ait fait perdre la raison. Alors que le monde autour de lui est ravagé par des ouragans, des séismes et des tsunamis, le temps est compté pour découvrir la vérité.

Mon avis : Un livre probablement aussi bien traduit que bien écrit, entremêlant parfaitement les deux narrations, celle du conquistador ayant rédigé le manuscrit espagnol à traduire et celle de son traducteur. C'est cette adéquation qui fait qu'on est souvent pris aux tripes en lisant Sumerki (сумерки, qui d'ailleurs signifie "crépuscule" en russe) ; tout comme le personnage principal, on ne sait plus où s'arrêtent les déformations dues à la lecture/traduction du manuscrit et ou commencent les évènements surnaturels.
A côté de ça, on parle de mayas, de textes interdits, de catastrophes naturelles ; on a beau être en plein Moscou, ça sent à plein pif la fin du monde prévue pour 2012 par l'antique calendrier (Sumerki ayant été publié dans sa langue d'origine en 2009). Malgré la qualité de la narration, j'avais peur que le livre soit réellement cousu de fil blanc. Ça a été un grand manque de confiance en l'auteur. Si la fin est relativement abrupte, elle n'était pas prévisible.

J'ai acheté ce bouquin en me disant que peut-être je pourrais aller aux Utopiales (un salon des littératures de l'imaginaire entre autres qui se déroule chaque automne à Nantes) et que ce serait quand même bien d'avoir lu l'un des livres nominés au prix des Utopiales Européennes 2014. Comme Qwenn lisait déjà La Longue Terre (de Terry Pratchett et Stephen Baxter), comme j'ai déjà lu plusieurs livres du français Thomas Day, j'ai jeté mon dévolu sur Sumerki
Finalement, à seulement 5 mois de grossesse je ne peux déjà presque plus supporter les longs trajets en voiture et encore moins crapahuter toute la journée d'expositions en conférences. Alors pas d'Utopiales cette année.
Mais c'est quand même Sumerki qui a gagné ! J'étais très contente d'avoir fait le bon choix et non seulement d'avoir lu un des livres nominés mais carrément le livre gagnant ! Même si je n'ai lu aucun des autres bouquins, d'après sa qualité, je suis certaine que celui de Glukhovsky méritait de gagner.

4 commentaires:

  1. Le livre a l'air très intéressant, du coup j'ai bien envie de le tenter. J'aime tout particulièrement les récits qui s'entrecroisent et se mélangent. Généralement, cela permet d'instaurer une narration originale et une profondeur bienvenue - surtout pour un récit fantastique.

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    1. Je suis d'accord, surtout quand ce type d'entrecroisement est bien mené (sinon ça fait digression malvenue à chaque fois que le récit secondaire apparaît et on se lasse).

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  2. Houlàlà ça fait envie :) je rajoute à mes livres à acheter un jour!
    J'espère que tout se passe bien malgré ta sédentarité forcée, et je te fais un bisou :)

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    1. Et bien je ne suis pas si sédentaire que ça dans la mesure où on est en train de déménager (mais pas de crainte, j'y vais doucement – en fait je laisse Qwenn se taper tout le boulot ^^) ; mais sinon, globalement, ça va. Article à venir avec plein de blabla :)

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